C’était hier ou avant

C’était à qui devait conquérir le terrain pour tracer une nouvelle cartographie des influences, même au prix d’une sérieuse perturbation du champ politique comme moyen de surcompenser les déficits en matière de capacités à s’imposer.

C’était hier et cela avait concerné aussi bien le pouvoir que tous les partis et même les associations dites non politiques. Alors qu’il était attendu de la conjonction entre la baisse du niveau de nuisance des groupes armés, de la montée en puissance du dispositif de sécurité, des implications de la réconciliation et d’une relative légitimation du fonctionnement des institutions qui sont conférées à l’Etat une bonne marge de manœuvre politique, il apparaît que, bien au contraire, l’Etat a déserté le terrain par ses institutions.

De la même façon, les partis politiques, toutes tendances confondues, ont déserté le terrain, le champ politique et on peut presque dire qu’ils sont sortis de l’échiquier politique. Nous serions tentés de dire qu’il en est de même pour les deux chambres parlementaires, qu’il en est de même pour l’ensemble des APW et qu’il en est de même pour l’ensemble des APC.

08-05-2008
Sofiane Idjissa

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