Jusqu’au-boutisme

Les derniers succès remportés par les offensives de l’été menées par l’Armée nationale populaire à Yakourène, Tébessa, Jijel montrent que le terrorisme peut être complètement défait. Le tout-sécuritaire ne signifie pas, bien sûr, le renoncement à la politique de la paix et de la réconciliation nationale.

Il est vrai que le terrorisme en Algérie n’est plus ce phénomène qui a été capable à un moment donné de paralyser le pays. Et on peut souscrire aisément à la thèse qui voudrait que les manifestations violentes des dernières poches terroristes soient l’expression désespérée d’une cause perdue. Mais, en attendant, l’Algérie est en train d’enregistrer des morts, encore et toujours.

À se demander s’il n’ y a pas lieu de revoir la copie qui prêche le pardon. Car en fait, que vaut cette réconciliation nationale portée à bout de bras par le président de la République et le peuple contre la déclaration de guerre sans cesse renouvelée de Droudkel et ses acolytes à tous les Algériens ? La fleur au fusil, ce n’est peut-être pas la manière appropriée de ramener les derniers irréductibles à de meilleurs sentiments.

Et tout porte à croire que face au jusqu’au- boutisme de gens sans foi ni loi, la politique de la paix et de la réconciliation nationale a montré ses limites. Il est peut-être temps de mettre les grands moyens pour nettoyer définitivement les maquis encore hantés par des groupuscules terroristes.

Les derniers succès remportés par les offensives de l’été menées par l’Armée nationale populaire à Yakourène, à Tébessa et à Jijel montrent que le terrorisme peut être complètement défait. Le tout-sécuritaire ne signifie pas, bien sûr, le renoncement à la politique de la paix et de la réconciliation nationale.

En effet, nombreux sont encore ces jeunes qui sont abusés dans leur conviction de “mieux servir le pays” et qui, une fois au maquis, découvrent la triste réalité des groupes terroristes. L’Algérie se doit donc de leur offrir une chance de repentir.

Mais dans son immense mansuétude, l’Algérie doit-elle encore ouvrir ses bras à des personnes aussi sanguinaires que celles qui embrigadent de jeunes innocents et en font des bombes humaines ? Peut-on encore dans le cas des attentats commis à Batna, à Dellys et à Lakhdaria, parler de politique de paix avec les terroristes ?

Zahir Benmostepha

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