ÊTES-VOUS PRÊT A CROIRE ABDELAZIZ II ?
C’est le dernier test de l’été. Pour ce jeudi, la question est :
Belkhadem s’adresse à vous. L’entendez-vous ? Si oui, le croyez-vous ?
1- Sans aucune hésitation, totalement zen, assis en
tailleur, les mains jointes en bouddha, le chef du gouvernement
vient vous annoncer que la rentrée sociale
se fera dans la sérénité et l’entente cordiale entre tous.
a- Vous lui demandez l’adresse de son prof de yoga.
b- Vous ne lui demandez rien, sachant de toutes les
façons que vous ne parlez pas la même langue.
c- Vous en êtes à présent sûr ! Il en prend. Et pas que de
la bonne !
2- Toujours sans aucune hésitation, toujours aussi
zen, mais les mains cette fois-ci devant son nez pour le
cacher, Belkhadem affirme que les prix ne bougeront
pas durant le Ramadan
a- Totalement conquis, vous ne comprenez pas que l’on
puisse cacher un aussi beau nez.
b- Vous vous dites que la main devant le nez, ça doit être
un rite chiite.
c- Mais alors, si, lui, c’est Pinocchio, qui est Gepetto ?
3- Les yeux mi-fermés, et donc mi-ouverts, les lèvres
pincées et la langue au chat persan, Abdelaziz II
conclut triomphalement sa conférence de presse par
cette phrase historique : «S’il y a une flambée des prix,
c’est la faute aux spéculateurs !»
a- Admiratif, vous vous dîtes : «Depuis le bélier sans
cornes, on n’a jamais rien inventé d’aussi efficace pour
enfoncer une porte ouverte.»
b- Prudent, vous vous dites «c’est sûrement du second
degré»
c- A vos yeux, le doute n’est plus permis : «S’il y a une
flambée de bêtises, on sait maintenant à qui incombe la
faute !»
4- La main sur le cœur, Belkhadem en appelle au
patriotisme des grossistes et des détaillants, les implorant
de ne pas saigner les consommateurs.
a- Vous trouvez tout à fait normal que le chef du Front
lance un appel à l’approche de novembre.
b- Un petit brin étonné, légèrement interloqué, vous notez
que lorsque Belkhadem a la main sur le cœur, sa mimine
est posée sur la partie droite de sa poitrine.
c- La main sur votre cœur, bien à gauche sur votre poitrine,
vous lancez à votre tour un appel aux patriotes de ce
pays afin que cesse définitivement le cauchemar Belkhadem.
H. L.
Un maximum de A : Entre Abdelaziz II et vous, c’est au poil !
Un maximum de B : Prudent par nature, vous vous méfiez des prénoms suivis d’un chiffre !
Un maximum de C : Amoureux de votre pays, épris de son histoire et fier de ces vrais héros, vous ne supportez pas cette nouvelle tache sur le Front !
Hakim Laâlam
