Comme d’habitude !

Après l’humiliante défaite d’hier soir, face à un adversaire, loin d’être flamboyant, ce sont toutes les théories sur le renouveau du football algérien qui s’écroulent comme une tactique bâtie sur du sable.

Le public en or, venu des quatre coins du pays pour assister au sacre des Verts dans le temple du 5-Juillet, en sera, encore une fois, pour sa grande désillusion. Dommage pour sa générosité et sa disponibilité à y croire jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre marocain. Pourtant, rien, absolument rien ne laissait présager un tel scénario catastrophe.

Car après la belle prestation des Verts contre l’Argentine, en terre espagnole, on s’était même pris à rêver de renaissance, à repenser à subitement à Gijon. Sauf qu’hier, il n’y avait pas sur le terrain les “Artistes associés” qu’étaient à l’époque Madjer, Belloumi, Assad, Merzekane pour nous réinventer juin 1982. C’est à croire, depuis, qu’à chacune de ses prestations, l’équipe nationale s’éloigne un peu plus de cette date magique qui, tel un repère, est là pour nous indiquer notre dérive actuelle. Après l’humiliante défaite d’hier soir, face à un adversaire, loin d’être flamboyant, ce sont toutes les théories sur le renouveau du football algérien qui s’écroulent comme une tactique bâtie sur du sable. Et nous voilà de nouveau brusquement ramenés à notre insoutenable réalité.

À savoir un football en faillite, que le triomphe de l’Entente de Sétif en Coupe arabe ne saurait masquer. Arithmétiquement, ce n’est pas encore totalement joué. Mais avec leur naufrage d’hier, face à son public, les hommes de Cavalli ont sérieusement plombé leurs chances d’être présents en décembre au rendez-vous des grandes écuries du football africain.

Des désillusions, comme celle d’hier soir, on va encore en récolter, tant qu’on n’aura pas trouvé la thérapie idoine à un football gangrené, souillé par l’argent sale, l’affairisme, le bricolage à la petite semaine. Mais jusqu’à quand va-t-on continuer à avaler des couleuvres de l’humiliation ? Jusqu’à quand un pays, qui a donné Mekhloufi, Lalmas, Hadefi, Madjer, Belloumi, Menad qui ont écrit la légende de football africain, sera-t-il la risée du continent ?

N. Sebti

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