Complémentarité
Les discours démagogiques des ministres auxquels le citoyen avait été habitué ont laissé place à une certaine cohérence dans les propos et de la mesure dans les objectifs.
Une chose est certaine : on a ce sentiment qu’Ouyahia a dessiné une nouvelle vision, ou plutôt une approche, pour amorcer le développement du pays. D’abord, les discours démagogiques des ministres auxquels le citoyen avait été habitué ont laissé place à une certaine cohérence dans les propos et de la mesure dans les objectifs.
Pour exemple, les déclarations ou les sorties de certains comme ceux de l’Éducation nationale, des Ressources en eau ou celui de l’Aménagement du territoire et du tourisme. Le Chef du gouvernement, face aux innombrables dossiers restés en suspens, bouscule son équipe et la pousse à plus de résultats sur le terrain et à privilégier la proximité au bureau.
Cette façon de regarder les choses et ses défauts en face, allant jusqu’à l’autocritique, procède d’un type de gouvernance attendue mais qui reste malgré tout à affiner, avec la collaboration de toutes les personnes sincères qui peuvent apporter un plus au pays.
La rencontre organisée avec les chefs d’entreprise constitue un parfait exemple de complémentarité pour le bien du pays. Compter d’abord sur soi et ses compétences nationales avant d’ouvrir ses ports aux trabendistes à la petite semaine pour lesquels toutes les facilitations ont été accordées, avec en retour, le rapatriement des bénéfices réalisés en un temps record.
La décision courageuse à faire en sorte que l’Algérie soit majoritaire dans toutes les entreprises réhabilite l’État et encourage le capital national privé. De Tizi Ouzou, où il a visité des entreprises du secteur économique public (Enel, Eniem, l’unité de Taboukert), le patron de la Centrale syndicale a apporté son soutien au Chef du gouvernement.
C’est rare de voir l’Exécutif, le syndicat et le patronat en totale symbiose, et c’est arrivé. Nous ne pouvons qu’applaudir.
Outoudert Abrous
