Objectifs

Ce sont ainsi des options lourdes de l’État qui trace à nouveau des lignes rouges, l’essentiel étant la sauvegarde de la République et le développement socioéconomique du pays sur des bases saines de compétitivité et de transparence.

L’Algérie a perdu deux ans, semble dire le nouveau patron de l’Exécutif, Ahmed Ouyahia, qui réfute et de façon catégorique, la qualité de coordinateur de l’action gouvernementale. En assumant le statut plein de Chef de gouvernement, condition sine qua non à même de gérer et de mener une équipe d’autant que les retards dans l’exécution du programme du Président sont flagrants dans tous les domaines, Ahmed Ouyahia donne le ton et annonce les actions à venir qu’il a placées sous le sceau de l’urgence. La situation va mal et les signaux sont au rouge.

Des émeutes jusqu’au phénomène des harragas qui s’aggrave de jour en jour, alors que le pays réunit toutes les conditions d’une véritable relance économique et sociale, les choses sont critiques. Ce qui sera d’ailleurs la priorité de Ouyahia qui entend redonner “du sens” à la société avec un mélange de réalisme et d’actions concrètes loin de la démagogie et du populisme qui ont donné de faux espoirs à un peuple dont l’envie de réapprendre à vivre après une décennie rouge est plus forte que jamais.

Une mission qui pourrait s’avérer difficile tant que les gouvernements, qui se sont succédé, ont usé et abusé d’un discours qui n’a pas véritablement donné de suite sur le terrain. Partant de ce constat, la tâche qui revient à Ahmed Ouyahia n’est ni plus ni moins que de restaurer à l’État sa crédibilité. Il s’agira par conséquent de décider, puis de maintenir le cap d’une stratégie politique de sortie de crise qui ne devrait pas forcément changer avec le départ de ses initiateurs.

Ce sont ainsi des options lourdes de l’État qui trace à nouveau des lignes rouges, l’essentiel étant la sauvegarde de la République et le développement socioéconomique du pays sur des bases saines de compétitivité et de transparence.

Au-delà de la révision de la Constitution qui n’est désormais qu’une question de procédure, à en croire le patron de l’Exécutif, le gouvernement s’attaquera donc à la gestion défaillante des affaires de l’État en épurant les factures laissées en instance et en serrant les vis sur les dépenses publiques qualifiées de faramineuses. Ensuite, il aura à trouver des solutions face aux nouveaux fléaux, héritage du terrorisme, tels que le kidnapping et la violence sur les enfants. Des défis qui exigeront la mobilisation de tous.

Salim Tamani

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