IL VA TRÈS BIEN ET ÇA VA ALLER EN S’AMÉLIORANT !
Le délai pour l’identification des puces téléphoniques a été prorogé.
Le GSPC salue cette sage décision
Ce n’était plus une finale de Coupe d’Algérie de football, mais carrément un bulletin de santé officiel. Abdekka, le teint frais, les joues roses, l’œil vif et frétillant a offert un véritable show de bonne santé. Il a serré les mains des vainqueurs de la coupe militaire. Des vaincus. Des arbitres.
De tous les arbitres. Même du quatrième. Et si le règlement avait prévu 22 arbitres, il leur aurait tous serré la main et signé tous les ballons qu’on lui aurait donné à autographier. La finale militaire expédiée, Abdekka, avant de se farcir la finale civile, a tenu à serrer la main des joueurs de l’Entente de Sétif, invités à l’occasion.
On le disait fatigué et ne supportant même plus les flashs des photographes, le bougre a pris des photos avec toutes les stars de l’ESS. De face, de profil, de biais et jusqu’à en épuiser les piles des photographes. Ensuite, il a attaqué un gros morceau, une finale insipide, un match éprouvant de médiocrité. Des moins âgés auraient craqué face à ce véritable calvaire.
Lui ne s’est pas plaint, a regardé attentivement, a réagi, a applaudi et a même bondi aux rares occasions des deux équipes. A la fin de la mi-temps, il est revenu dans la tribune officielle avant que les joueurs ne regagnent la pelouse. Et à la fin de la partie, rebelote !
Je te bousse, je te serre dans mes bras, je te signe ton ballon, tu m’offres ton maillot et je souris à tout ce beau monde, debout, sans tressaillir d’une varice. C’est simple, moi, j’aurais pas tenu cinq minutes de ce régime-là.
Le prochain qui vient me prendre la tête avec la maladie du président, je l’expédie droit à l’hosto ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
Hakim Laâlam
