NUL N’EST AU-DESSUS DE LA LOI, SAUF S’IL SAIT VOLER. PLUS HAUT !
La peine de mort pour le pédophile, violeur et assassin du petit Yasser.
Verdict clément !
L’ex-wali de Blida, Bouricha, vient de bénéficier d’une levée de contrôle judiciaire. La justice algérienne est souveraine. Elle lève le contrôle judiciaire de qui elle veut. Quand elle veut. Même s’il s’agit d’un gars appelé Bouricha. Même si les faits qui lui sont reprochés sont gravissimes.
Une décision de justice ne se commente pas. Elle ne peut prêter à critique. La justice est au-dessus de tout le monde. C’est d’ailleurs cette altitude qui lui confère sa crédibilité. S’offusquer que ce commis de l’Etat soit remis en liberté, soit débarrassé de toute contrainte, c’est faire pression sur la justice.
Et faire pression sur la justice de son pays est un acte inqualifiable. Pourquoi tenter de faire pression sur notre justice indépendante en criant au scandale dans cette affaire Bouricha ? Pourquoi rajouter de la pression à une vaillante justice qui tente de résister comme elle peut aux assauts répétés et acharnés de ceux qui veulent influer sur son cours tranquille et serein ?
Il faut avoir confiance en la justice de son pays. Si elle a décidé de mettre fin au contrôle judiciaire qui empoisonnait la vie de l’honorable Bouricha, c’est qu’elle doit avoir des raisons valables. Lesquelles ? M’enfin ! Est-ce que je vous en pose, moi, des questions ? Est-ce que je vous demande pourquoi vous êtes en colère depuis que vous avez appris la levée du contrôle judiciaire sur Bouricha ?
Non ! Alors, contentez-vous d’observer un silence respectueux face aux décisions de justice. Et même si vous savez, même si tout le monde sait que le dossier Bouricha pourrait garnir une aile complète de la Bibliothèque nationale, cela ne vous donne pas le droit de médire d’une décision de justice.
Car la justice est au-dessus de tout le monde. C’est d’ailleurs cette altitude qui lui confère sa crédibilité. Mais cela, je vous l’ai déjà dit. Relisez ! C’est à la ligne 5. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
Hakim Laâlam