Le foncier économique fait toujours question
Ceux, parmi les opérateurs économiques et les institutionnels, qui relancent le débat sur le foncier en général et le foncier industriel en particulier, ont bien raison de le faire.
Problème demeuré insoluble depuis des années déjà, la lancinante question du foncier demeure, en effet, d’une actualité brûlante et suscite la polémique, à la fois parce que le discours politique sur cette question a épuisé tous les engagements sans que réellement on voie, enfin, le bout du tunnel, et parce que également les enjeux financiers liés à cet épineux dossier suscitent des convoitises de la part d’acteurs de l’ombre qui entendent, en dépit de toutes les tentatives officielles de déblocage, maintenir le statu quo qui arrange leurs affaires.
En attendant, la persistance du problème du foncier industriel, dans notre pays, produit des conséquences multiples sur l’économie nationale, dont les plus évidentes et non des moindres et d’intimider l’investissement, de bloquer l’essor industriel et de donner de notre pays l’image d’une économie où dominent encore une certaine opacité et des blocages ingérables.
Les engagements, quant à une prise en charge définitive du problème du foncier économique, ont été pris à différentes reprises par des ministres de la République et il semble bien que 2008 soit l’année où la solution, dite définitive, est censée échoir. des investisseurs ont mis leurs projets en veilleuse en attendant une éclaircie.
On est contraint de constater, encore une fois, que l’action de réforme rencontre des entraves et des résistances insurmontables au niveau de l’application et de la mise en œuvre. Etat de fait qui démontre qu’il existe encore des poches de résistance aux réformes et qui requièrent, à chaque fois, l’inévitable intervention du président de la République.
Farès N.