Clarifications
Quant à l’échéance, le chef de l’État ne donne aucune indication. Sur un autre plan, le chef de l’État est plus catégorique, il réaffirmera que le terrorisme sera vaincu en Algérie tôt ou tard, en faisant remarquer la baisse sensible des actes terroristes grâce à la lutte menée par les services de sécurité conformément à la loi et au concours des citoyens.
Très attendue, la sortie médiatique du chef de l’État est venue clarifier beaucoup de zones d’ombre sur certaines questions cruciales, notamment celles de la révision de la Constitution, de la lutte contre le terrorisme, de la réconciliation nationale et de l’Union du Maghreb arabe. Ainsi, à une année de l’élection présidentielle, Abdelaziz Bouteflika précise le fond de sa pensée particulièrement sur les sujets brûlants de l’actualité. Le Président, qui ne s’est plus prononcé sur cette question depuis bien longtemps, ne laisse guère planer de doute quant à la mise en œuvre prochaine de la révision.
En indiquant que toute loi fondamentale est appelée à être améliorée pour permettre de résoudre les difficultés dans le but de rendre meilleure la gestion de l’État et de faciliter les rapports entre ses différentes institutions, il ouvre grande la porte de l’amendement de la loi fondamentale. Quant à l’échéance, le chef de l’État ne donne aucune indication. Sur un autre plan, le chef de l’État est plus catégorique, il réaffirmera que le terrorisme sera vaincu en Algérie tôt ou tard, en faisant remarquer la baisse sensible des actes terroristes grâce à la lutte menée par les services de sécurité conformément à la loi et au concours des citoyens.
Revenant sur la réconciliation nationale, il en louera les mérites en insistant sur le fait qu’elle a permis de retirer la couverture politique aux groupes terroristes, lesquels se livrent désormais à des actes criminels et de brigandage, recourant généralement à des opérations dans le seul but d’être médiatisés.
Quant au blocage de l’Union du Maghreb arabe, il délimitera les responsabilités des uns et des autres, en mettant en exergue le peu d’importance accordée par les pays composant cette entité à l’intégration économique réelle, en insistant sur le taux de 2% représentant leurs échanges commerciaux extérieurs. Dans le même ordre d’idées, Bouteflika fera part de ses regrets dans le processus de normalisation des relations algéro-marocaines en raison de la position figée de Rabat, qui refuse de dissocier le conflit du Sahara occidental des rapports bilatéraux et régionaux.
Abdelkamel K.