Dynamique
En tout cas, l’injection de sang neuf dans nos ambassades et nos représentations consulaires ne sera assurément pas de trop, si l’intention du président de la République se révèle être une détermination à les adapter aux exigences liées à l’évolution de la diplomatie du troisième millénaire.
Le mouvement opéré par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le corps diplomatique, obéit nécessairement, comme c’est généralement le cas dans ce genre d’initiative, à une volonté de redynamisation, si ce n’est de recadrage, de nos représentations diplomatiques, dans le contexte de la reformulation des relations internationales, à la faveur de la nouvelle configuration stratégique et économique mondiale.
Ce mouvement diplomatique peut également signifier, si l’on vient à l’inscrire dans le sillage des dernières nominations à la présidence et à la tête de grosses entreprises comme Air Algérie et la SNTF, que le chef de l’État a décidé de procéder à des changements par petites touches, pour relancer une machine susceptible de servir de tremplin, mais qui donne des signes d’essoufflement, alors qu’on n’est plus qu’à quelques encablures de l’échéance de 2009. Ceci admis, on peut supposer que nombreuses seront les institutions qui vont connaître des changements. Investir dans de telles suppositions ne serait pas totalement injustifié, si l’on donne crédit aux informations qui font état d’un mouvement encore plus large dans le corps diplomatique et de changements au sein de l’Exécutif.
En tout cas, l’injection de sang neuf dans nos ambassades et nos représentations consulaires ne sera assurément pas de trop, si l’intention du président de la République se révèle être une détermination à les adapter aux exigences liées à l’évolution de la diplomatie du troisième millénaire. Une diplomatie au service du renforcement du potentiel conomique, à travers les opportunités qu’offrent la coopération et le partenariat, ainsi que l’investissement étranger. Ceci reste possible si notre diplomatie se montre agressive et efficace dans la promotion des potentialités de l’Algérie à l’étranger. Le pourtour méditerranéen, le Maghreb et les espaces arabe et africain, où l’Algérie joue politiquement un rôle appréciable, peuvent se révéler dans cette optique très rentables économiquement.
Zahir Benmostepha