A l’algérienne
C’est un lycéen annabi «dégoûté» qui m’écrit en me priant de publier son message. Avec d’autres camarades, il décide d’observer un sit-in au niveau de la Direction de l’éducation pour dénoncer la surcharge des programmes.
Il précise qu’au lieu de les recevoir pour amorcer un dialogue, on a lâché sur eux des bandes de jeunes délinquants «carburant au crack» et armés de gourdins, de bombes lacrymogènes, de bombes paralysantes, de crans d’arrêt et d’armes blanches diverses !
Venus manifester pacifiquement, nos jeunes lycéens ont été tabassés par des dizaines de voyous qui les ont poursuivis même aux portes de leurs lycées !
Et notre jeune de conclure : «Bien efficace comme méthode pour régler les problèmes à «l’algérienne !»
Cela ne vous rappelle rien ? Si, si, un 14 juin à Alger…
farahmaamar@yahoo.fr
«Le feu s’alimente par le bois qu’on y met, l’amour par les actes qu’on fait.»