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Et pour bien marquer que la capitale algérienne n’est pas plus ni moins dangereuse que New York, Paris ou Madrid frappées aussi douloureusement par le terrorisme international, Ban Ki-moon a décidé de faire le voyage pour la première fois dans notre pays, paradoxalement à un moment où on l’attendait le moins.

La visite qu’effectuera prochainement le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon en Algérie, juste après le double attentat kamikaze qui a frappé la capitale, revêt une signification particulière puisqu’elle prend à revers les intentions des commanditaires du carnage de Hydra et Ben Aknoun et se révèle une réponse appropriée aux manœuvres qui visent essentiellement à soustraire le pays de la scène internationale. N’est-ce pas que l’effet recherché par les terroristes était surtout de susciter un départ massif des étrangers de l’Algérie.

Le nombre de fonctionnaires onusiens, qui ont péri dans le lâche attentat du 11 décembre, ne présageait rien de bon, surtout en référence à l’attaque meurtrière qui avait visé le siège de l’ONU à Bagdad en Irak et qui avait fait, rappelons-le, 22 victimes parmi le personnel de cette instance internationale. Ban Ki-moon a donc lancé un message clair au terrorisme : la situation en Algérie ne ressemble en rien à celle qui prévaut en Irak. Si dans ce pays, l’ONU avait retiré ses effectifs suite aux explosions qui avaient pris pour cible son siège à Bagdad, elle a non seulement gardé sa présence à Alger, mais a exprimé au monde entier par la voix de son secrétaire général qu’il y a aujourd’hui un autre horrible rappel que le terrorisme reste le fléau de notre époque.

Et pour bien marquer que la capitale algérienne n’est pas plus ni moins dangereuse que New York, Paris ou Madrid frappées aussi douloureusement par le terrorisme international, Ban Ki-moon a décidé de faire le voyage pour la première fois dans notre pays, paradoxalement à un moment où on l’attendait le moins.

Une preuve de plus à même de convaincre les fossoyeurs qu’on est désormais bien loin de l’époque où l’explosion du moindre pétard décrétait l’Algérie infréquentable. Le plus dur est derrière nous, reste donc de nous inscrire dans le dynamisme international qui s’attaque aux racines du mal et pouvoir dire avec assurance et conviction “plus jamais ça !”

Zahir Benmostepha

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