LE COURONNEMENT DE LA VERMINE !

Les négociations FAF-Saâdane sont en bonne voie.
Demain, les deux parties doivent se revoir pour la 5963e fois. J’espère qu’elles vont finaliser avant …

…la Coupe du monde 2050 !

Quand je lis ici et là que le régime de bananes congelées qui nous gouverne mène des négociations serrées avec Hassan Hattab et Ali Benhadj, je me dis tout doucement, de peur d’être pris pour un fou : «Heureusement que Napoli, Flicha, Mouh Lunettes et autre Djita El Mahboul ont été abattus avant 1999 !» Ben oui ! Parce que les éclairés dirigeants qui nous dirigent droit dans le mur en ce moment auraient bien été capables de s’asseoir à la même table que Napoli ou Flicha ou les deux à la fois.

Et au bout de tractations «harassantes», les autorités officielles d’un pays se donnant de la «république» dans son intitulé n’auraient pas dédaigné pondre un communiqué dans lequel elles se seraient déclarées «réjouies de l’aboutissement d’un processus responsable de discussions franches et constructives avec Messieurs Flicha et Napoli».

Ne riez pas ! Quand on en arrive à négocier avec Hattab et Belmokhtar, «sous la supervision» de Benhadj, c’est que la situation est grave, désespérée et désespérante sur le long cours. Et cette Une du Soir d’Algéried’hier lundi prend toute sa mesure à la lumière des tractations actuelles, et surtout du niveau des interlocuteurs.

LA GROSSE PANNE ! D’un côté, la RADP ou du moins ceux qui s’en réclament, souvent indûment. Et de l’autre, un ancien soldat basique, un troufion intronisé interlocuteur incontournable. Dine errab ! Ça discutaille avec un bidasse déserteur qui dicte ses conditions et ça voudrait, par ailleurs, que les puissances étrangères nous prennent enfin au sérieux !

Le plus grave dans cette affaire, ce n’est pas tant de savoir si ce cauchemar prendra fin en 2009, si un sursaut salvateur est à attendre avant le crash final ou encore si l’intérêt du pays primera en dernière instance sur la folie des hommes.

Non ! Plus inquiétante est cette question : combien d’années, de décennies et de générations pour que les citoyens algériens reviennent à des normes qui étaient les leurs avant 1999, qui sont celles des humanités civilisées et qui considèrent qu’une république, une dawla ne supplie pas Hassan, Ali, le Borgne, Napoli ou Flicha de la laisser tranquille, en paix ?

Combien de temps avant qu’on cesse de considérer comme normal de négocier avec la vermine ? Longtemps, très longtemps, j’en ai peur. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

Hakim Laâlam

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