JE SURVEILLE MA LIGNE !

Boukerzaza : «L’Algérie ne tournera pas le dos au projet de Sarkozy sur la Méditerranée.»

Je ne pense pas que ce soit ça qu’on lui demande de tourner…

Tu te dis que maintenant, le gars a dû comprendre, qu’au fil de l’expérience malheureuse, il a dû se résigner. Eh ben non ! Rien ! Le gars tient à son joujou mordicus. Et les automobilistes qui viennent, ces toutes dernières heures, de se faire verbaliser l’ont vérifié à leurs dépens : le wali d’Alger ne veut rien lâcher sur sa ligne bleue. Ni sur le tracé ni sur la cou

leur.Les gendarmes et policiers ont beau lui expliquer que c’est un fantasme irréalisable, voire dangereux puisque ayant occasionné des incidents, parfois sérieux, lui reste arc-bouté à son «enfant». Ça en devient presque touchant cette idylle entre le wali et la ligne bleue.

De ces histoires qui commencent par «il était une fois» et se terminent par «ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants». Et comme dans toute histoire passionnelle, vous aurez beau tenter de convaincre l’amoureux transi du côté irrationnel de cette liaison, lui s’entêtera, persistera, en rajoutera des tonnes.

Le ministre des Transports a beau expliquer qu’il faut arrêter avec cette mascarade de ligne bleue, le wali de la capitale grogne, trépigne, tape des pieds en signe de mauvaise humeur et menace de mordre quiconque oserait toucher à son jouet. Comment résoudre cette terrible équation sans léser le wali, sans lui arracher des mains et des yeux sa ligne bleue.

En procédant à un mouvement dans le corps des walis et en le mutant d’Alger vers le pays touareg. Là-bas, un homme épris de la couleur bleue, ça ne choque pas. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

Hakim Laâlam

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