Ne pas oublier que tout a une fin !

Les débuts de mandat, mandat en général, ou les débuts de nomination à un poste, sont reçus avec un sentiment de jouissance intense, l’impression de planer. Certains pensent à ce moment qu’ils seront à la hauteur de leurs nouvelles missions, car ils font coïncider leurs ambitions personnelles avec l’intérêt du pays.

D’autres ont tout fait pour y arriver, pour se faire nommer et ne pensent qu’à leurs ambitions personnelles, sachant très bien que ce ne sont nullement leurs compétences qui les font distinguer. Il n’existe, malheureusement, pas de procédure d’évaluation des rendements en cours d’étape.

Qu’importe que les missions définies pour le poste soient remplies puisque ce sont d’autres missions inavouées que des bénéficiaires de nomination se sont fixées euxmêmes, croyant que ce sont celles-ci qui leur sont fixées. Dès qu’ils s’installent, ils se fixent comme objectif d’isoler le grand chef et de construire la «muraille de Chine» autour de lui.

Il ne faudrait surtout pas que ceux qui sont en dehors du «club» l’approchent. Pas d’idées nouvelles, pas de diagnostic réel, pas d’innovation imputable à d’autres. Oublient-ils que tout est temporaire ? Que tout est précaire ? Peut-on s’autoriser à faire la comparaison entre le terrorisme qui assassine froidement et eux qui assassinent froidement les carrières des cadres ? Il y a au moins le concept «froidement» qui leur est commun.

L’effet «boomerang» est inévitable car les escaliers qui permettent de monter sont les mêmes pour descendre. Inexorablement. Que de hauts cadres ont éliminé de leurs collègues. Que de hauts cadres que des circonstances particulières ont amenés au sommet se sont cru nommés à vie, se sont cru puissants, ont développé un vision néo-patrimoniale des institutions comme s’ils disposaient de la propriété de ces dernières.

On n’en a vu se faire consacrer par leurs compétences, on n’en a vu se faire consacrer temporairement pour leur appartenance et que rien que pour ça à un «club». Il est évident que tout finit par des désillusions, à la fois pour les hommes et pour les bilans réalisés, quand ce n’est pas l’intérêt du pays qui prime.

04-06-2008
Sofiane Idjissa

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