Pas un phénomène d’investissement politique

Il n’apparaît pas du tout que cela soit compréhensible que la violence, parfois également appelée le terrorisme, n’a pas été saisie par les partis politiques comme une opportunité destinée à en faire un phénomène d’investissement politique. Après l’overdose connue durant une partie de la décennie 90, les partis toutes catégories confondues préfèrent aujourd’hui ne pas du tout en parler pour des raisons qu’ils n’expliquent pas.

Une accoutumance ou presque à ce phénomène, tout comme le sont les accidents de la circulation ou alors le changement de climat ? N’est-ce pas qu’il serait grave que l’on s’y habitue ? Il est vrai qu’existe encore la tendance à penser que quoi qui survienne, ce sera toujours de moindre ampleur que ce qui a été enregistré comme massacres durant la décennie 90,et cela s’apparenterait alors à une résignation.

Il est également vrai qu’il n’y a plus une violence extrême, que les populations peuvent quand même circuler sans la crainte éprouvée de par le passé, mais il semble que les partis d’un camp et d’un autre ne savent plus quoi dire et surtout quoi faire quand se produisent des attentats. Tout se passe comme s’ils sont en attente d’une réaction officielle du gouvernement, ou plutôt du président pour qu’eux même réagissent enfin.

La menace n’est plus de grande ampleur, mais il est quand même certain que la classe politique des deux bords sait très bien que celle-ci existe toujours et qu’elle continuera à exister dans les circonstances où les sources de recrutement dans les rangs de ceux qui ont subi un traitement d’endoctrinement ne sont pas taries.

La posture de lutte contre le terrorisme n’apparaît pas quand même être tout à fait globule dans la mesure où sur le terrain n’apparaissent combinées que l’emploi des moyens de force et la réconciliation nationale alors qu’est pratiquement occultée la mise des populations à l’abri de la subversion que constitue l’endoctrinement.

Si avoir pu éviter l’effondrement de l’Etat peut être présenté comme une défaite politique et militaire des groupes armés, il faudrait quand même se pencher sur les raisons de la survivance des groupes armés même avec une capacité de nuisance amoindrie suite à la lutte anti-terroriste qui est menée..
Certes, les populations ne peuvent que s’interroger, et il est normal qu’elles se posent tant et tant de questions car concernées par les implications de la violence.

Mais, les questions ne se portent pas seulement sur ce type de violence car il apparaît qu’il y a une diversité de menaces criminelles et un renforcement de celles-ci.

Le problème seulement réside dans l’anticipation sur tous les types de violence afin que les moyens de sécurité soient suffisamment adaptés à temps pour qu’ils ne soient pas dépassés dès leur mise en œuvre et on sait que c’est dans le monde entier que les menaces changent vite de nature et se différencient tandis que les parades ont besoin de la durée pour leur adaptation..

Outre ce qui est lié au terrorisme, ou à la violence puisque ce concept semble avoir été mieux adopté pour rendre compte du niveau de l’intensité des actions terroristes ou pour n’avoir pas à citer le mot de terrorisme, d’autres maux sont apparus à savoir la criminalité organisée, les agressions mortelles, les cambriolages, les enlèvements …

Bachir Benhassen

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