Convergences
L’Algérie a, quant à elle, apporté un soutien constant à l’Égypte, dans les moments les plus critiques du conflit israélo-arabe, comme l’indique si bien la transaction d’armes conclue par le président algérien Houari Boumediene avec l’ex-URSS au profit de l’armée égyptienne.
Entre Alger et Le Caire, c’est la lune de miel. L’amélioration des relations économiques et commerciales entre les deux pays semble être le prélude à un rapprochement de positions sur le plan politique. Considérées comme des pivots dans leurs régions respectives, l’Algérie et l’Égypte s’attellent à contribuer à l’unification des rangs de la nation arabe.
Cette visite du président algérien au lendemain du sommet arabe de Damas, marqué par des dissensions apparentes sur de nombreuses questions, constituait l’occasion pour Hosni Moubarak et Abdelaziz Bouteflika de faire une analyse de la situation et d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
Outre le tour d’horizon des questions arabes, notamment la Palestine, le Liban et l’Irak, il sera question de raffermir les relations entre les deux pays, qui, au demeurant, sont solides malgré l’existence d’une certaine rivalité sur quelques questions. En dépit de cela, l’Égypte, qui fut un important soutien dans la lutte de l’Algérie pour le recouvrement de son indépendance, a de tout temps entretenu des rapports étroits avec Alger.
L’Algérie a, quant à elle, apporté un soutien constant à l’Égypte, dans les moments les plus critiques du conflit israélo-arabe, comme l’indique si bien la transaction d’armes conclue par le président algérien Houari Boumediene avec l’ex-URSS au profit de l’armée égyptienne.
Ainsi, outre des relations économiques de qualité entre les deux parties, qui prennent l’allure d’un véritable partenariat, il est question de la conclusion d’une vingtaine d’accords dans différents domaines, tels la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, la culture et le sport.
Celles-ci viendront s’ajouter aux nombreuses conventions déjà signées et qu’il faudra tout simplement mettre en œuvre. C’est dire la bonne volonté qui semble animer les responsables politiques algériens et égyptiens, pour rendre l’axe Alger-Le Caire plus solide que jamais.
Abdelkamel K.