Sakiet, pourquoi ?

Tous les ans, à la même date, les responsables algériens et tunisiens se recueillent à la mémoire des victimes des bombardements de Sakiet-Sidi-Youcef et prononcent des discours dont nous connaissons à l’avance chaque terme, chaque virgule !

Mais à quoi bon pavoiser lorsque l’unique train transmaghrébin est arrêté depuis plusieurs années, lorsque aucun car de voyageurs ne circule entre les deux territoires, lorsque les taxis sont interdits de part et d’autre… ?

Le paradoxe de Sakiet est justement de nous rappeler que, hormis les taxis clandestins et les voitures particulières, rien ne marche entre l’Algérie et la Tunisie. Ils peuvent les tenir leurs beaux discours, nous, les voyageurs simples et sans escorte officielle, nous détiendrons, du 9 février 2008 au 7 février 2009, la preuve par 364 jours qu’ils n’ont fait que promettre !

farahmaamar@yahoo.fr

P. S. : L’autre jour, en accompagnant une cousine mariée à un Tunisien au poste d’El H’dada, j’ai compris que ce sont ceux qui n’ont pas de bagnole qui casquent. Avec des gosses et de gros cabas, elle devait parcourir une longue distance à pied pour rejoindre le poste de Sakiet…

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