Moudjahidine
Un très nombreux courrier, partagé entre défenseurs des moudjahidine, heurtés par mon billet d’avant-hier, et ceux qui critiquent vertement la famille révolutionnaire, a atterri dans ma boîte aux lettres. Que dire ? Si mes propos ont pu choquer quelque peu, je m’en excuse auprès des concernés. Mais ces derniers savent faire la différence entre les enfants de «Fafa» et ces mômes dont ils ont éveillé la conscience révolutionnaire en tirant les premiers coups de feu…
Mon cri est celui du gosse perdu qui a été trompé par son père. Un coup de gueule d’une génération qui a été menée en bateau par les discours et les promesses. Et qui a grandi, grandi, sans voir venir cette Algérie idéalisée de son enfance…
Maintenant, il est une autre question qu’il faut poser : si ces moudjahidine sont tous honnêtes et toujours fidèles à Novembre, pourquoi beaucoup d’entre eux se taisent-ils devant tant de gâchis ? Pourquoi passent-ils leur temps à applaudir, soutenir, faire allégeance ?
farahmaamar@yahoo.fr
«Qu’il est dur de haïr ceux qu’on voudrait aimer…»
Voltaire