Au diable, l’Elysée !
Pour ce couple que rien désormais n’unissait, le mieux était cette fin, triste certes, mais tout à fait honnête. Je crois que les calculs politiciens de M. Sarkozy ont rencontré la détermination d’une dame dont on saura un jour qu’elle est beaucoup plus profonde que cette légèreté dont l’affublent les médias.
En bonne, «loyale» et solidaire épouse, elle était revenue vers l’homme qu’elle n’aimait plus, mais qui était dans un moment critique de sa carrière politique, pour le soutenir, en «jouant le jeu». Plus tard, elle lui offre un beau cadeau sur la scène internationale, en allant «libérer» les infirmières bulgares retenues en Libye.
Et puis, ciao ! Le cœur de Cécilia est ailleurs. Elle a le droit de vivre sa vie. Au luxe et au prestige du poste de «première Dame», elle a préféré une retraite paisible où elle retrouvera le bonheur. Le vrai !
Quant à Nicolas Sarkozy, il ne change pas : il a certainement voulu exploiter cette annonce, en la retardant, pour qu’elle tombe ce «jeudi noir». Noir pour lui. Pas pour Cécilia…
farahmaamar@yahoo.fr
«Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.»
Audiard
