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06 juin 2007

Priorités

Ecrit dans : Editorial Liberté

Bouteflika, dont le seul souci est aujourd’hui d’achever le plan de relance d’ici à 2009, aura donc décidé de compter sur une équipe qui, même discréditée par les “vous m’avez menti”, sait, cependant, ce qu’elle doit faire en termes de réalisation des projets inscrits dans le programme de relance.

Le changement dans la continuité. La nouvelle vieille équipe d’Ouyahia, puis de Belkhadem vient d’être réinstallée à nouveau dans l’Exécutif. Point de gouvernement d’union nationale ou d’entrée de personnalités de l’opposition, la formation Belkhadem a reconduit la quasi-majorité de l’équipe sortante. Le président Bouteflika, dont le seul souci est aujourd’hui d’achever le plan de relance d’ici à 2009, aura donc décidé de compter sur une équipe qui, même discréditée par les “vous m’avez menti”, sait, cependant, ce qu’elle doit faire en termes de réalisation des projets inscrits dans le programme de relance.

Dans ce cas de figure, les observateurs n’hésitent pas à qualifier le gouvernement Belkhadem d’équipe de “technocrates sans les technocrates” tant l’objectif qui lui est assigné en priorité n’est autre que l’achèvement des chantiers en cours tels que l’autoroute Est-Ouest, le un million de logements, l’extension de l’usage du gaz de ville, le programme spécial Grand-Sud et la mise en branle de la stratégie industrielle.

En plein régime présidentiel, le gouvernement paraît de plus en plus comme un appareil d’exécution du programme du président de la République. Du coup, les objectifs politiques des ministres partisans n’ont plus lieu d’être. Une fois dans l’Exécutif, ils sont astreints d’appliquer les instructions ainsi que la feuille de route élaborées par le chef de l’État. Alors une question. À quoi sert donc de figurer dans un gouvernement où on n’est pas maître de sa décision ?

Dans ce cas, il ne serait pas étonnant que des partis d’opposition aient émis une fin de non-recevoir quant à une offre de participation dans l’Exécutif. Pour le président Bouteflika, le plus important demeure l’achèvement de son programme qu’il a promis aux Algériens. C’est une question de crédibilité.

Salim Tamani


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