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20 septembre 2008

La fin du suspense

Ecrit dans : Commentaire du Jour

Après «le chaque chose en son temps» avancé par le Chef du gouvernement à l’ouverture de la session automnale du Parlement, hier, Ahmed Ouyahia a levé un large pan du voile qui entoure toutes les questions portant révision de la Constitution et, partant, du troisième mandat.

Elle aura lieu prochainement, a-t-il affirmé. Et cette révision se fera avant mars 2009, a-t-il encore précisé, comme pour signifier que le choix de la personne du successeur est déjà fait. Ainsi et même si la date précise n’a pas été annoncée – cette prérogative est du ressort du président de la république – il n’en demeure pas moins que les propos du patron du RND marquent le début de la fin du suspense sur les projets de l’actuel locataire du palais d’El Mouradia.

Le silence que ce dernier observe sur son devenir politique a fini par devenir pesant, et ce d’autant que depuis le départ de Belkhadem de la chefferie du gouvernement, son parti, le FLN, a adopté un certain recul sur le sujet. Mais aujourd’hui, le brouillard politique se dissipe. Mieux, il est permis de croire que les prochains jours vont connaître une accélération des évènements politiques, avec l’annonce dans un premier temps de la décision d’amender la loi fondamentale du pays.

Et pour cause, faut-il s’en convaincre, le patron du RND n’est pas homme à parler dans le vide. Du reste en 2003, c’est son soutien public à la candidature de Bouteflika pour la présidentielle de 2004 qui avait donné le coup de starter, emballant dans son sillage la scène politique.

Il est à parier que pour 2009, le même scénario sera réédité. La seule question qui s’impose au lendemain de ces déclarations est celle qui consiste à savoir quand Bouteflika se décidera à annoncer la révision de la Constitution.

A moins de six mois du rendez-vous présidentiel d’avril 2009, force est de dire qu’il était temps de mettre un terme à cette léthargie qui avait gagné la scène politique au point où il était devenu difficile de croire que le pays est aux portes d’une échéance électorale de l’importance de la présidentielle.

NADIA KERRAZ


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