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08 juillet 2008

Israël n’est plus un obstacle

Ecrit dans : L'édito

Lors de la tenue du congrès de son parti et juste après qu’il fut à nouveau nommé chef du gouvernement (jamais deux sans trois), Ouyahia avait donné le «la» pour ce qui concerne l’adhésion de l’Algérie à l’UPM.

Le président, disait-il, a dit que plus aucun soldat algérien ne mourra pour un autre pays. Quel autre pays ? Cela signifie, en tout cas, que plus aucune cause arabe bien sûr ne détournera l’Algérie de ses intérêts. Dès lors, il était certain que plus aucun obstacle, même palestinien, ne pourrait se dresser sur la voie du choix de l’adhésion à un quelconque espace géopolitique.

Quand le ministre algérien des Affaires étrangères disait : «Il n’appartient pas à l‘UPM de solutionner le conflit israélo-palestinien.» Il était clair que la présence d’Israël ne pouvait pas constituer un obstacle à cette adhésion.

Israël est bien présent dans plusieurs structures internationales auxquelles l’Algérie est également membre, exemple : les Nations unies pour commencer par l’espace le plus large possible.
La question qui se pose maintenant est celle de savoir quels dividendes notre pays escompte-t-il tirer de sa qualité de membre de l’UPM.

Que pourrait lui rapporter sur la plan économique, cette adhésion par rapport au processus de Barcelone, par rapport à son appartenance au groupe des 5+5 ? Pour le moment, nous n’en savons rien sauf que d’après le président français, le président algérien lui avait fait l’honneur de le laisser annoncer lui-même son adhésion au projet de l’UPM.

Cela lui facilitera-t-il les négociations pour l’accès à l’OMC ? Sans nul doute que sur le plan interne, l’appui à cette adhésion et la critique à son encontre tenteront de structurer le débat interne autour de rentes politiciennes.

Ceux qui ont l’habitude d’appuyer vont démontrer que le président a raison, tout comme ils auraient également tenté de démontrer que le président a raison si celui avait adopté la position contraire.

Il faudrait s’attendre à ce que les premiers soutiens soient exprimés par le RND, puis plus timidement par le FLN qui avait trop investi politiquement (ou politiciennement) dans le soutien à la cause palestinienne, c’est-à-dire éviter d’être membre d’une union à laquelle Israël est également membre. Certainement que le parti Hamas sera le plus troublé car cela heurte de front ses convictions politiciennes.

08-07-2008
Sofiane Idjissa


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