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03 juillet 2008

LE RÊVE PERDU D’UN PÉTROLE BON MARCHÉ

Ecrit dans : Bazooka

La bataille continue à Madrid. Les pays de l’Opep ne se laissent pas impressionner et quelques-unes de leurs répliques valent le coup d’œil. Le secrétaire général de cette organisation rappelle dans un texte publié dans un journal espagnol qu’«avec le boycottage de la Libye et de l’Iran et le problème créé en Irak, il y a cinq à six millions de barils par jour qui manquent sur le marché».

ien envoyé. Ces pays dominateurs, qui mettent la planète à feu et à sang, menacent tous azimuts, créent des conflits partout, complotent contre les Etats qui leur déplaisent, se permettent, en plus, d’être les accusateurs. En oubliant un point quand même. Dites-moi, les grandes compagnies pétrolières sont «leurs» compagnies ? Je mets les guillemets, car beaucoup de personnes sensées pensent que ces Etats développés sont plutôt les instruments de ces compagnies et elles disent vrai dans une grande mesure. Dans cette affaire de flambée des prix, que gagnent ces compagnies ?

Rien de plus, beaucoup plus ? Et les Etats développés ne gagnent vraiment rien. Je me souviens que pendant le choc pétrolier de 1973, des économistes avaient montré que les Etats européens avec les taxes sur l’essence, le gasoil, etc. gagnaient plus que les pays producteurs. Si les économistes nous donnaient le détail.

A 140 dollars le baril, le pays producteur encaisse combien, les compagnies pétrolières empochent combien et les taxes ramènent combien à l’Allemagne ou à la France ? Personne ne nous le dit. Dans l’affaire, les compagnies pétrolières s’en tirent à bon compte sans jeu de mots. Le modèle occidental de consommation aussi. En fait, l’Occident refuse d’admettre une fin possible d’une énergie à bon marché, fruit de sa domination.

L’énergie à son prix réel ou à un prix rapprochant, c’est beaucoup moins de confort pour les électeurs et la fin possible du niveau de vie artificiellement élevé que le tiers-monde leur finance. Les actions des pêcheurs et des camionneurs ne sont que le signe avant-coureur des tensions sociales à venir. Oh, comme l’Union européenne et les USA le savent !

Mohamed Bouhamidi


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