L’édito de son époque

La lecture des éditoriaux — genre coriace — me procure généralement un sentiment mitigé, parce que je trouve qu’il y a un terrible déphasage entre l’effort méritoire de clarification et de synthèse dans les articles, qui tente de nous réconcilier avec le journalisme d’information et ces écrits rébarbatifs, d’une autre époque, que l’on continue de commettre, par simple habitude, sans se demander s’ils sont lus ou même utiles.

Et quand je ne trouve pas une signature dont je sais qu’elle va péter le feu, je me borne généralement à éviter l’édito. Pourtant, il y a trois jours, je suis tombé sur la perle rare : l’édito de son époque, simple dans ses mots, pas prétentieux, qui va droit au but, sans l’emphase et la rhétorique chère aux éditorialistes. Et puis, quel style ! Pas besoin de dentelle pour évoquer la gadoue dans laquelle nage la jeunesse algérienne.

Un édito, peut-être «politiquement» incorrect, mais, «journalistiquement» revivifiant !

Ce jour-là, Fayçal Métaoui semblait avoir prêté sa plume à un harrag révolté (édito d’ El Watan du 21 octobre 2007) !

farahmaamar@yahoo.fr

«Quand on aime la justice, on est toujours un révolté…»
Alfred Capus

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