Coopération multiforme

Robert S. Ford, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, a brossé, lundi dernier, un tableau très favorable concernant la coopération entre Alger et Washington, tout en mettant en exergue des perspectives prometteuses.

A l’évidence, les Etats-Unis sont devenus, économiquement parlant, un partenaire de premier plan de l’Algérie avec entre autres des exportations algériennes de pas moins de 17,5 milliards de dollars et américaines de près de 1,5 milliard de dollars. Ils le deviendront davantage de l’aveu du diplomate américain, notamment au secteur hors hydrocarbures.

Un secteur que l’Algérie compte booster à son point d’orgue pour en faire progressivement un substitut aux rentes énergétiques.
Toutefois, les liens entre les deux pays, déjà forts, ne s’articuleront pas uniquement autour du domaine économique.

Washington envisage d’accompagner les Algériens dans d’autres domaines comme les réformes de l’éducation, de la justice et des finances. Au moment où la “démarche réformatrice” dans les sphères éducative, judiciaire et financière a atteint sa vitesse de croisière dans la maison-Algérie, l’apport des Etats-Unis, qui capitalisent une expérience remarquable, promet d’être éminemment profitable.

Par ailleurs, la coopération sécuritaire promet d’être aussi forte.

En effet,, la Maison-Blanche a trouvé au lendemain des attentats un partenaire algérien fort expérimenté dans le domaine de la lutte antiterroriste et prêt à partager cette expérience.

C’est à ce titre que la coopération a pris corps et aboutira également bientôt à un accord global qui se concrétisera non seulement autour du combat contre le terrorisme, mais aussi de toutes les règles de déontologie du blanchiment d’argent, de la cyber-criminalité et de la corruption.

Enfin, un autre moment fort de ce partenariat a été sûrement la signature en juin 2007 de l’accord dans le domaine de l’énergie nucléaire à usage pacifique.

Cet accord concerne toutes les applications y compris celles liées à l’électricité.

Entre Alger et Washington, le courant passe … !

Nadjib Hadded